Génération 7 épisode 12: Un sevrage en douceur

La mise sous hypnose de Caleb par Cheren n'était pas inintéressé. Cela fait plusieurs mois qu'ils se sont rapproché, qu'elle fait bien des choses pour lui plaire, mais elle sens qu'il s'empêche d'aller plus loin. Veut il attendre le mariage? Etre sûr qu'elle ne franchisse pas de nouveau la ligne?  

Mais Cheren n'en n'a cure. C'est lui qu'elle veut. Elle sait que cet hypnose ne fera que renforcer le désir que Caleb lui voue, et elle espère qu'il sera alors assez fort pour faire tomber ses barrière et qu'il soit enfin complètement à elle. 

Après un instant d'hésitation, Cheren vit le regard de Caleb changer, et il s'abandonna à son désir qui le consumait depuis si longtemps. Les caresses, les baisers, tout est intensément accru par les cellules vampiriques. L'extase n'en est que plus grande. Ils découvrir tous deux des sensations inédites et sensuelle qu'ils voudrait éternelles. 

Après que leurs ébats aient fait volé et tourné le cercueil dans lequel ils étaient, il finit par s'ouvrir et éjecta les vampires au sol.

Voulant retenir ces sensations sur sa peau, Cheren resta un moment encore collé à Caleb. Ce dernier, toujours sous son charme, n'oppose aucune résistance, et semble, lui aussi, avoir passé un très agréable moment. 

Le lendemain soir, alors que l'hypnose s'est levée, Caleb vint voir Cheren:
- Cheren, pourquoi m'as tu fait ça?! Hier soit, tu... Tu m'as hypnotisé. Mes souvenirs sont flou, mais... Tu sais que je suis d'une autre époque. Je ne voulais pas le faire avant le mariage! Et tu nous a gâché notre première fois.
- Caleb, nous ne sommes plus en 1930. Maintenant, plus personne n'attend le mariage. Et je sentais bien que tu te retenais. Tu en mourrait d'envie toi aussi.
- Mais pas comme ça!
- Jamais tu ne m'aurais suivit...
- Un jour, peut être, si tu avais réussit à pousser mon désir à l'extrême. Je me sens... Souillé.
- Excuse moi Caleb... Je ne pensais pas que cela était aussi grave pour toi. Je ne le ferai plus, je te le promet. Je pensais que tu n'avais besoin que d'un petit coup de pouce pour aller plus loin. Je te pris de bien vouloir me pardonner. Nous irons à ton rythme, je serai patiente.

Elle patienta donc, se trouvant de nouvelles activités. L'orgue n'aillant plus de secret pour elle, elle se trouve une guitare et se met à jouer.

Un jour, alors qu'elle jouait dans la chapelle pour l'acoustique,  une femme qui passait par là passa la porte afin de découvrir d'où venait la son. Cheren l'invita alors à faire une visite de ce lieu sans âge.
- Vous habitez vraiment ici?!
- Oui, mais ne vous en faite pas, il y a tout le confort dont j'ai besoin et je ne souffre pas du froid.
- Mais... Vous... J'ai entendu de sombre histoires par ici. Beaucoup de disparitions inexpliqués... C'est d'ailleurs la raison première de ma venue. Ma vie est devenue morne depuis la disparition de mon mari, et je cherchais le frisson. Après avoir entendu ces histoires, et ces quelques corps retrouvés vidés de leur sang. Je me demandais si... Si les vampires existaient réellement.

- Alors Lilith avait raison, mes débordements à mes débuts ont finalement bien attiré l'attention... Je suis en effet responsable de ces victimes... Je le regrette profondément, j'ai beaucoup travaillé sur moi pour me contrôler, tout ceci est derrière moi. 

- Vous êtes... Une serial killer ? 

- Non... Vous aviez raison concernant votre déduction première, je suis une jeune vampire. 

- Vraiment ?! Mais alors ?? Vous m'avez fait venir ici pour me vider de mon sang ?! 

- Oui... Et non... Si vous souhaitez partir, je ne vous en empêcherez pas, mais je vous effacerai la mémoire afin que notre existence reste secrète. Mais si vous l'acceptez, je vous ferai découvrir les secret des vampires, en échange de l'autorisation de boire à votre poignet, juste quelques gorgés afin de ne pas avoir trop soif et éviter ainsi d'attaquer férocement un innocent. 

- Comme je vous l'ai dit, plus rien ne m'attend dehors... Pourquoi pas apprendre de nouvelles choses ici avec vous si en plus cela peut sauver des vies. 

- Merci beaucoup, je vous préviens, ne vous ayant pas hypnotisé, cela risque de piquer un peu. Après, je vous monterai votre chambre afin de vous reposer. 

Elle planta alors ses canines acérées dans le poignet de la dame âgée et bu. Cette dernière grogna quelque peu de douleurs, mais tenu sa promesse et la laissa boire. 

Cheren, une fois la femme couchée, l'hypnotisa afin qu'elle ne songe pas à partir, et lui offrant un sommeil paisible. 

- Bonjour Caleb ! Le soleil se lève, entre donc!
Ils papotèrent au départ dans la salle de réception juste sous la chapelle, et Cheren lui raconta pour la dame qui a accepté de rester avec elle afin de lui permettre un sevrage en douceur et éviter les attaques. Caleb, voulant lui faire confiance mais ne sachant plus si il pouvait, lui demanda de la voir. Il discuta avec Elisabeth, et il s'avéra que Cheren ne lui avait pas menti. La vieille dame lui avoua être très intéressé par les vampires et, sachant sa fin proche, était heureuse d'en apprendre plus tout en pouvant servir à éviter des meurtres. Caleb salua son dévouement et lui dit de ne pas hésiter à lui dire si elle avait besoin de quoi que ce soit.

Quelques temps plus tard, un homme d'un certain âge vint à la chapelle à la recherche de sa femme disparue. 
- C'est tout à fait étonnant que vous viviez ici! Mais écoutez, je cherche ma femme... Elle perd un peu la tête et s'est enfuit de chez nous il y a quelques temps, depuis, je la cherche et j'ai finis par trouver des coupures d'articles sur des disparitions ici et c'est pour ça que je me suis dit qu'elle aurait peut être eu envie de fouiner ici. C'est une grande fan de l'occulte et je pense qu'elle a cru que des vampires vivaient ici.
- Vous cherchez Elisabeth c'est ça?
- Oui! Vous savez où la trouver?!
- Oui... Sachez que votre femme avait vu juste. Elle est venue à moi et m'a demandé d'en savoir plus sur moi et mes semblables en échange de son sang. Elle est donc ici. Elle dort en ce moment... Je vais vous faire une proposition. Soit je vous efface la mémoire et vous repartez d'ici sans jamais y revenir en continuant de chercher votre femme, soit vous restez ici, retrouvez votre femme et vivez ici ensemble, me permettant de boire quelques gorgées de sang de temps en temps afin d'éviter que j'attaque des humains innocents.
- Vous... Quoi?! Mais... je serai prisonnier à jamais?!
- Oui, mais vous pouvez aussi partir librement. Votre femme à fait son choix, à vous de faire le vôtre.
- Mais c'est une blague... Vous voulez me faire croire que vous êtes une vampire? Que ma femme est venue ici et a choisit l'enfermement de son plein grés?! 
- C'est ce que je dis. 
Elle montra alors ses canines acérés et l'homme eu un moment de recule.
- De plus, je connaissais le nom de votre femme. Qui, je vous l'apprends peut être, m'a dit que vous aviez "disparu"...
- Vous... Vous l'aviez hypnotisez!
- Ho! Vous vous y connaissez un peu en vampire vous aussi. Mais non, elle a donné son accord en toute liberté. Tout comme je vous laisse le choix maintenant. Je vous le répète, vous pouvez partir librement.
- Et abandonné ma femme?!
- Elle l'a choisit. Et vous garderiez votre liberté.
- Sans jamais savoir où est ma femme... Non. Je resterai ici, à condition que vous me montriez ma femme.
- Bien! Mais pour sceller notre pacte, je vous demanderai quelques gorgées de votre sang. Ainsi, dès que vous verrez votre femme, vous serez prisonnier de ces catacombes jusqu'à votre mort.
- Bien.

Elle qui avait faim mais ne pouvais se permettre de reprendre une gorgée de cette pauvre Elisabeth, son mari tombait à pique. Elle ne pensait cependant pas que celui ci accepterait. L'amour peut être plus fort que la volonté même de vivre libre.
Elle le laissa ensuite patienter le temps que sa femme se réveille.

Cela étant, Cheren leur prépare un petit plat pour leurs retrouvailles. Ayant prit soin de bloquer l'accès à l'extérieur, elle laissa l'homme visiter sa dernière demeure. 

- Bonjour Elisabeth! Bien dormi? J'ai une grande nouvelle pour toi!
- Oui merci, j'ai bien dormi. Quelle est cette surprise?
- Ton mari, il n'a pas disparu, il t'a cherché et t'a trouvé.
- Comment?! Mais... C'est impossible!
C'est alors que, ayant entre vu Elisabeth entrer dans la cuisine, l'homme entra à son tour et s'assit à coté d'elles.

- Elisabeth... Tu... Tu me reconnais?
- Non je... qui êtes vous?!
- Ton mari, Maurice.
- Mon mari s'appelait Raymond!

- Oui, s'était il y a 20 ans. Tu m'as rencontrer quelques années plus tard, j'étais veuf aussi et nous nous sommes mariés il y a 10 ans. Tu as commencé à perdre la mémoire ma chérie, mais je t'en prit, rentre à la maison.
- Non. Je suis bien ici, et j'ai promis à Cheren de rester.

- Je resterai alors pour être avec toi.
- Mais je ne vous connais même pas!
- Moi je te connais, et je ne veux pas reprendre ma vie sans savoir où tu te trouves. Je prendrai soin de toi ici, comme je le fais depuis des années à la surface.

- Parfait! Alors tout est bien qui finit bien! Bienvenu dans ta nouvelle maison Maurice. Vous ne manquerai de rien ici! Sauf peut être un peu de lumière du jour. Mais nous avons une bibliothèque bien remplie et vous pouvez nous demander ce que vous voulez, mon ami nous ne fournira. 

- Mais Cheren, je ne connais même pas cet homme.
- Peut être, mais lui te connais. Et si tu ne veux pas le voir comme ton mari, voit le comme un collaborateur afin que tu sois moins mise à contribution pour l'heure des repas.
- Je ne te suffit plus?!
- Si si! Mais je vois bien que je t'épuise. Tu vas finir par avoir une forte anémie. Maurice te permettra de mieux te remette.
- D'accord, vu comme cela... 

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